Test du trépied Rollei Stativ C5i – dans la pratique
Après une première réaction à chaud et une première prise en main du trépied Rollei, nos dix testeurs se penchent sur le concret et nous partagent leurs avis sur l’utilisation du trépied. Avec entre autre le confort de portage avec la housse, le rapport poids/compacité, la mise en place du trépied, l’utilisation en fonction monopode, la stabilité du trépied, …
Caractéristiques techniques du trépied Rollei Stativ C5i
Le trépied Rollei Stativ C5i
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L’utilisation du trépied Rollei Stativ C5i
FabienLe pied ce présent plié à l’envers dans la housse, cela prend 30s pour le déplier et commencer à l’utiliser. J’ai bien aimé le système de serrage rapide avec les molettes, ce qui permet de réglé la hauteur très rapidement. La colonne centrale peut être réduite (en deux partie visée) et donc permettre de mettre le trépied à raz du sol, sans inversé la colonne. Cependant le pas de vis ce retrouve dans la terre, je ne pense pas que ça lui fasse du bien. La fonction monopode exige une petite habitude, pratique en voyage. Dans la durée j’ai l’impression que les pas de visses vont vite ce détériorer (saleté, grain de sable qui se glissent dedans à l’usage). |

Serge« Pour un néophyte comme moi, l’utilisation de la tête est intuitive sauf les inscriptions dont je n’ai pas compris l’utilisation :
En conclusion une petite notice pour l’utilisation de la tête serait la bienvenue. Pour les photos « normales », le trépied est très stable et le réglage de chaque pied facile à mettre en œuvre pour une stabilité parfaite. Pour les photos panoramiques, je viens de comprendre les nombres 30 60 90 etc. très pratiques dans ce genre d’exercice. Pour la Macro, on peut abaisser le trépied mais aussi inverser la colonne centrale si on a besoin d’être à la verticale du sujet à photographier. Pas très pratique et moyennement rapide puisqu’il faut dévisser les 2 segments de la colonne centrale et de les revisser têtes bêches. Le plus simple est d’utiliser le trépied dans sa position de rangement puisqu’on peut, dans cette position déplier les pieds. |

LionelLe trépied est muni de pieds sont en caoutchouc, mais aucune pointe n’est prévu pour sol meuble. Le pied est agréable pour une utilisation vidéo : la tête est fluide. Il manque toutefois une poignée courte, placée au niveau de l’axe de rotation (les mouvements sont un peu plus fatigants pour le poignet) donc il faut prévoir une autre rotule spécifique. La molette gradue est pratique et permet de débloquer la tête lorsque la bague de serrage est au maximum. En situation de tournage, on passe souvent d’un serrage minimum (permettant la rotation à 360° de la tête) au serrage maximum pour les plans fixes stables. Inconvénient, il est parfois difficile de maintenir l’horizon droit » Le trépied est livré avec un petit accessoire de ceinture pour le monopode. Il a deux utilités :
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NadineA l’utilisation, ce trépied est plutôt complet pour chaque type de photographie. Je l’ai utilisé pour quelques photos en pose longue mais essentiellement en macro. La mise en place du trépied est assez simple que cela soit grâce au plateau rapide de fixation de l’appareil photo ou l’ajustement des jambes. En effet, la longueur de chaque jambe du trépied se règle grâce à un système de verrou à desserrer et resserrer, c’est un peu plus long à mettre en place que les leviers de serrage mais cela reste néanmoins facile à réaliser. Un quart de tour est nécessaire pour déverrouiller /verrouiller chaque pied. J’ai pu l’utiliser sur terrain escarpé (en montagne) et franchement j’ai été surprise par la facilité à adapter chaque jambe du trépied. Dans ces conditions, le réglage indépendant de chacune des jambes est un atout. Cependant, les pieds orientables et/ou avec une pointe métallique m’ont un peu manqué pour m’adapter au mieux au terrain. Le pliage réversible des jambes, à l’aide des clapets se trouvant sur chacun des pieds, permet d’avoir une compacité relativement réduite (43 cm) et facilite le transport que ce soit à la main, avec la housse de transport ou même sur mon sac photo qui dispose d’un système prévu à cet effet. Les jambes du trépied sont un peu difficiles à déplier/replier, sûrement lié à ma force « féminine » ! Comme tout trépied avec une colonne centrale, j’ai toujours une appréhension sur la stabilité une fois dépliée. J’ai été agréablement surprise par une relative stabilité et ce, même dépliée au maximum. La hauteur dépliée (sans la colonne centrale) est de 130 cm, ce qui fait que je n’ai pas eu beaucoup l’utilité de déplier la colonne centrale (parce que je ne suis pas grande !). Le plus faible angle annoncé de 21.5 cm (bien que j’ai pu le mettre pratiquement à plat) est un atout indéniable pour la macro et surtout très rapide puisqu’il faut juste dévisser la partie basse de la colonne centrale. En revanche, la fonction annoncée « colonne centrale rotative pour photographie macro (position inverse) » ne m’a pas du tout attirée. Je ne la trouve absolument pas pratique pour effectuer de la macro, il faut réussir à se mettre la tête à l’envers. La transformation du trépied en monopode (sans utiliser la colonne centrale) est un peu fastidieux puisque qu’il faut enlever la rotule, dévisser la plaque de support de la rotule et la fixer ensuite sur la jambe du trépied. A l’utilisation, il est finalement plus simple de démonter la colonne centrale et l’installer directement sur le monopode (à l’aide de l’embout de fixation du crochet). Cela ne se fait pas sans inconvénient puisque la hauteur du monopode se trouve plus élevée et donc n’est pas très pratique pour des sujets proches du sol (en macro). J’ai trouvé plus intuitif d’abaisser le trépied au plus près du sol. |

ChristianLe résultat c’est que même si la housse est bien utile en théorie pour ranger et transporter le trépied, dans la pratique vous ne le rangerez sans doute pas dedans à moins de l’utiliser de façon exceptionnelle, en effet c’est beaucoup trop fastidieux. Dommage car elle est confortable à porter. Autre problème constaté : j’avais monté une rotule pendulaire mais pour la retirer, problème : la colonne cylindrique tourne dans le support et j’ai dû utiliser une pince pour la bloquer. J’ai également rencontré un problème avec le crochet de lestage : il s’est démonté seul à deux reprises durant le transport. Naturellement si on pouvait ranger le trépied dans sa housse avec ce crochet monté rien n’empêcherait de le bloquer plus solidement, mais comme ce n’est pas le cas… J’ai trouvé l’écartement des pieds assez difficile à régler à ma convenance sur un sol irrégulier mais j’imagine qu’à l’usage le verrouillage gagnera en souplesse. L’utilisation en mode monopode est en revanche facile mettre en œuvre. Toutefois je crains la fragilité des pas de vis. Et puis vous vous retrouver avec un monopode dont la hauteur mini est de près de 90 cm ce qui n’est pas très pratique pour certaines utilisations (macro…). |

Après les prises en main et, aujourd’hui, les avis des testeurs sur l’utilisation du trépied dans la pratique, nous arrivons au terme de notre expérience et nous verrons, la semaine prochaines, les verdicts de nos testeurs.
Caractéristiques techniques du trépied Rollei Stativ C5i
Le trépied Rollei Stativ C5i
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Bonjour,
Je viens d’acquérir ce trépied pour un nikon d5300 que j’ai en ma possession
Cela dit je ne comprend absolument pas comment fixer l’appareil dessus.
Que dois-je faire ? Dois-je acheter une pièce supplémentaire ? Merci !